Il était une fois un homme...

Il était une fois un « homme » blotti dans sa chaumière, bien au chaud. Il ne se posait pas de questions, il vivait tout simplement. Un jour, la porte s’ouvrit comme si quelqu’un avait trouvé seul la clé à tourner.

Il fut surpris de cela mais néanmoins heureux de sentir ce parfum nouveau, cette « senteur ». Oh ! très léger mais terriblement enveloppant. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais c’était comme une lumière qui lui montrait une silhouette inconnue à ce jour.

Il ne songea pas à refermer la porte, à quoi bon finalement, l’air était doux.

Un jour, il fut réveillé par un mauvais temps qui s’annonçait, l’eau ruisselant au travers de la porte restée entrouverte et puis le soleil revint et assécha les gouttes d’eau déposées.

Un autre jour, ce fut l’orage qui lui fit ouvrir les yeux, la porte s’ouvrant encore plus mais il ne pouvait bouger, il subissait cette intempérie. Comme toujours ensuite le soleil revint avec un magnifique arc en ciel qui illumina la maison.

Il avait senti son cœur battre très fort durant ces instants mais maintenant il était au repos presque dans un état de vide. Notre homme ne se sentait pas bien de tout cela.

Les jours suivants, il décida de sortir pour marcher dans le bois, il avait besoin de remplir ce « vide ».

Là, il fut interpelé par une petite voix qui lui dit :

-         « regardes à tes pieds, que vois tu ? » il se baissa et observa.

Il vit tout simplement la vie, celle qu’il enjambait normalement. Son regard commença à se porter sur les arbres et les racines qui semblaient lui dire bonjour et lui sourire, il souriait à son tour, il était bien de cela, il lui semblait enfin respirer là en se fondant dans ce qui l’entourait.

Cela lui rappelait cette « senteur » quand la porte c’était entrouverte….

Tiens d ailleurs il n’avait jamais refermé cette porte.

Rentré à la maison, il oublia tout cela et repris sa vie.

Une nuit un terrible orage arriva, les feuilles, les branches poussèrent la porte pour s’engouffrer, il se sentait dans une mouvance totale.

Le soleil réapparu, il sentit alors une chaleur l envahir, il était bien….mais la senteur n était pas là…

Les jours suivants il se sentait d enouveau vide, ni orage, ni soleil, ni « senteur », rien sinon cette  porte de plus en plus ouverte…

Il resta ainsi à attendre, attendre quoi il ne le savait pas..

Et puis de nouveau cette « senteur » l’envahit, faisait il beau dehors ? non gris comme depuis 3 jours mais alors qu’était ce ?

Une petit voix au fond de lui, lui parvint

-         « Comment te sens tu ».

-         « bien, très bien mais qui es-tu. ? »

-         « mais ton cœur »

-         « et toi mon cœur tu te sens bien ? »

-         « oh oui moi toujours »

-         « toujours, pourtant je ne le sais pas toujours, comment peux tu être bien toujours ? »

-         « bah ! je me baigne dans ta « senteur »

-         « comment tu fais, elle est pas toujours là »

-         « oh que si, c’est toi qui sent pas quand tu écoutes la pluie, l’orage, quand tu te rejoins du soleil qui entre, tu l’oublies mais elle est toujours là au fond de toi..Juste que parfois tu l’acceptes et d’autres fois non….et quand tu es dans le vide c est parce que tu sais qu’elle est là mais tu ne veux pas d’elle…tu veux le soleil…
Plus tu traverses de vagues, plus tu la laisses  se découvrir à toi mais saches qu’elle est toujours là dans ton centre…à jouer avec moi, ton coeur »…

 

 



01/01/2010
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